Ferrari s’engage à maintenir le V12 aussi longtemps que la réglementation le permettra

Ferrari prévoit de maintenir son moteur V12 naturellement aspiré aussi longtemps que les réglementations le permettront, même en préparant son premier supercar électrique.

Un engagement envers la tradition

Ferrari, célèbre pour ses voitures de sport légendaires, a annoncé qu’elle continuera à produire des moteurs V12 naturellement aspirés aussi longtemps que les lois le permettront. Emanuele Carando, directeur marketing mondial de Ferrari, a confirmé cette intention lors d’une interview avec le site australien CarExpert. Selon lui, les carburants synthétiques pourraient prolonger la durée de vie de ces moteurs emblématiques.

Les défis réglementaires à venir

Ferrari et son rival Lamborghini sont tous deux attachés à leurs moteurs V12, mais ils doivent faire face à des réglementations de plus en plus strictes. L’Union européenne a décidé d’interdire la vente de nouvelles voitures à moteur thermique en 2035, avec une exception de dernière minute pour certains carburants synthétiques. Le Royaume-Uni suit également cette voie avec une interdiction prévue pour 2035. Aux États-Unis, bien que la réglementation soit moins stricte pour le moment, des normes d’émissions plus sévères sont à l’horizon.

Un compromis technologique

Ferrari a envisagé de doter sa nouvelle GT V12, la 12Cilindri, d’une motorisation hybride. Cependant, la marque a finalement choisi de rester fidèle à ses racines en lançant ce modèle sans électrification. Selon Carando, l’ajout de composants électriques aurait augmenté le poids sans améliorer significativement les performances. Ferrari privilégie une approche où les moteurs électriques ne sont pas seulement utilisés pour des fonctions accessoires comme les vitres et les essuie-glaces, mais aussi pour des performances dynamiques.

L’avenir électrique de Ferrari

Ferrari travaille également sur son premier supercar entièrement électrique, prévu pour fin 2025. Bien que peu de détails soient disponibles, les dirigeants assurent que ce modèle sera un « véritable Ferrari ». Carando a souligné que l’objectif n’est pas de créer le véhicule électrique le plus rapide, mais plutôt une voiture agile et agréable à conduire. Contrairement à d’autres marques qui vantent le silence des motorisations électriques, Ferrari souhaite que ses EVs produisent un son authentique, adapté à la nature de leur groupe motopropulseur.

Une transition mesurée vers l’électrique

Ferrari ne prévoit pas de devenir 100 % électrique. La marque anticipe qu’en 2030, les véhicules électriques représenteront environ 40 % de ses ventes, tandis que 40 % seront des hybrides rechargeables et les 20 % restants des voitures à essence non électrifiées. L’évolution future dépendra des réglementations et de la demande du marché. Carando a déclaré que ce sont les clients qui décideront s’ils préfèrent acheter un moteur à combustion interne, un hybride rechargeable ou un véhicule électrique.

En résumé

Ferrari s’engage à maintenir ses moteurs V12 aussi longtemps que les lois le permettront, tout en préparant activement son premier supercar électrique. La marque reste fidèle à ses racines avec des moteurs naturellement aspirés, tout en embrassant les technologies de demain pour répondre aux défis réglementaires et aux attentes des clients.

Auteur / autrice

  • Jean Leclerc

    Jean Leclerc est un passionné de l'automobile dont l'enthousiasme et la connaissance du monde automobile se reflètent dans chaque article qu'il écrit pour le site AutoPassion.com.

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